Atakama Is In Da House

Atakama Is In Da House

Patric Favreau Is In Da House

Moi, j’aime le « Good Old Clean Rap » (le bon vieux rap propre). 

Étant ado, j’ai découvert Will Smith dans « The Fresh Prince of Bel Air ». J’ai adoré cette émission, que j’écoutais en anglais (sûrement mieux que la VF).

Je me souviens d’une entrevue de Will Smith ; il se remémorait l’instant où il avait déclaré à sa maman qu’il voulait rapper. Elle lui avait alors fait promettre de ne jamais être vulgaire ou jurer. 

Et c’est pour cette raison que le Fresh Prince de Philly à fait du « Good Old Clean Rap » dans sa carrière (histoire vraie).

Will Smith a fait de la bonne musique, qui a plu à beaucoup d’oreilles, et dans la même veine, j’aimais beaucoup aussi De La Soul. Il y en aurait long à dire sur eux (ils ont produit plusieurs artistes), mais vous écouterez « Me, Myself and I » et « Ring Ring Ring » (surtout la version sur l’album Timeless: The Singles Collection). Super funky avec le sax au début. Pièce que j’ai découvert sur la radio française évidemment…

C’était très bien réalisé. 

Voici que je fais une formation « Mix With The Masters », un épisode sur la production avec Jaycen Joshua et Dave Pensado. Intéressant quand on finit par décoder ce que Jaycen veut nous enseigner, mais les extraits musicaux utilisés permettent aussi de découvrir du nouveau (ou vieux) matériel intéressant et même de grand intérêt.

Je n’ai pas encore terminé le séminaire, mais je voulais partager avec vous quelques coups de cœur et parmi ceux-ci, vous devinez quoi, du G.O.C.R. (Good Old…). 

Un bon vieux groupe hip-hop des années 90, avec des arrangements, du sampling, des textures qui font plaisir : A Tribe Called Quest: The Low End Theory (1991). Tout l’album est bon mais, vous écouterez la pièce « Verses From the Abstract » et vous comprendrez alors mon introduction (rien de fortuit). Pièce en passant avec une vraie contrebasse (Ron Carter).

Dans une autre pièce, il parle de son père qui, en écoutant du rap, à alors comparé cette musique à du Bebop. Et c’est vrai, il ne faut pas oublier que le rap/hip-hop à ses racines dans le Jazz.

Le deuxième coup de cœur est pour du plus récent, et cette fois-ci moins propre (désolé pour vos petites oreilles immaculées..).

 Il s’agit de l’artiste « The Roots » sur l’album Phrenology (2002) avec un titre en particulier : Sacrifice, qui est quelque chose. Il s’agit d’une pièce avec la participation de Nelly Furtado (bien que peu présente ?).

Ces réalisations ont en commun au moins deux choses : le contrôle des basses fréquences (c’est entre autre ce dont il est question dans ce séminaire), et la personne qui à mixer ces œuvres, c’est à dire Bob Powers (et oui, encore un nom qui sonne, un nom qui résonne).

L’intro de la chanson… le mix… la basse… et la ligne musicale de cette dernière,  ridiculement simple, éparse (non, ce n’est pas une insulte que l’on crie), est si efficace.

En parlant d’éparse, c’est justement l’espace présent dans la chanson qui est si merveilleux, mixée en utilisant peu de réverbération, mais surtout des ambiances et des échos bien filtrés, bien synchronisés et une sonorité à la Space Echo bien qu’il s’agit probablement de Soundtoy Echoboy. C’est à écouter et à réécouter donc.

Sur ce, je vous souhaite aussi de découvrir de nouvelles choses et moi, je vais aller écouter mon G.O.C.R.

Patric

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